Pyro

J’ai inventé pas mal de choses sur son enfance, mais si ça gêne j’effacerai cette partie^^ Pour la suite je me suis entièrement basée sur les films.

FAMILLE
Pyro, St. John Allerdyce de son vrai nom, est né en Australie, à Sydney. Fils unique, il grandit entre un père quasiment absent et une mère sur-protectrice. De part son travail, Michael Allerdyce ne rentrait que tard chez lui, et s'absentait souvent pour plusieurs jours. Il vit grandir son fils, mais d'un oeil distrait. Sa carrière jouait un rôle très important pour lui, et en rentrant chez lui le soir il était trop fatigué pour passer encore du temps à jouer avec un marmot exigeant (selon ses propres termes). Caitlyn Allerdyce, pour sa part, passait tout son temps à la maison. Elle adorait les enfants, mais son mari n'en souhaitait qu'un. Elle donna donc tout son amour à son fils unique, se préoccupant beaucoup de son bien-être même si elle se montrait souvent "trop collante" (ici selon les dires de John). Caitlyn fut très affectée par le conflit entre son mari et son fils, à l'adolescence de ce dernier. Son refus d'y prendre part finit par agacer à la fois Michael et John. Le premier se retournait contre elle lorsque le fils n'était pas là, le second s'appliquait à l'ignorer lorsqu'il rentrait chez lui. Même si Caitlyn n'en dit rien, elle fut extrêmement affectée par le départ de John pour l'Institut, tout en espérant en son for intérieur que son absence influerait sur l'humeur changeante de son mari. Pour sa part, Michael Allerdyce avait très tôt perdu l'illusion de se réconcilier avec son fils ou d'en faire un jeune homme obéissant, et il passait sa colère sur lui lorsqu'il rentrait du travail. Comme les deux hommes ne possédaient pas un caractère facile, les disputes démarraient très vite et se finissaient toujours en hurlements et en insultes. C'est donc avec soulagement que Michael vit partir son fils, persuadé qu'il s'agissait de la meilleure solution, et qu'au moins ainsi il aurait la paix. Depuis son départ, John n'a gardé que très peu de contact avec sa famille. À l'heure actuelle, cela fait des années qu'il n'a plus aucune nouvelle d'eux, mais il ne s'en porte pas plus mal, même s'il lui est arrivé de ressentir du regret.

ENFANCE
Dans l'ensemble, on peut dire que le petit John vit une enfance assez banale, voire même ennuyante selon lui. Au début de son adolescence, il commence à en avoir assez de ne jamais voir son père, alors que sa mère au contraire le colle sans arrêt. Agacé, il fait de nombreux reproches à ses parents, ce qui n'améliore pas l'ambiance à la maison. Il s'entend de moins en moins avec son père, tandis que sa mère préfère éviter les conflits.
DÉCOUVERTE DES POUVOIRS
Rester enfermé chez lui n'avait jamais plut à John, mais si en plus il passait ce temps à se disputer avec son père, il préférait encore traîner dehors. Ce qu'il faisait, rentrant le plus tard possible, et n'améliorant donc pas l'humeur du paternel. La découverte de ses pouvoirs fut à la fois une complication et une délivrance. Une complication, car la découverte fut effrayante : En se disputant avec son père, comme tous les soirs, John sentit une bouffée de colère et de haine monter en lui. Tout en hurlant son indignation, il ressentit une impression étrange, comme si quelque chose de puissant se passait en lui. Peu après, une bougie toute proche (c'était une lubie de sa mère de mettre des bougies un peu partout, afin de soi-disant apaiser l'atmosphère) explosa, projetant des flammes tout autour d'elle. John et son père se baissèrent à temps, et Caitlyn faillit avoir une attaque. Ils réussirent fort heureusement à éteindre le feu avant qu'il ne prenne dans tout le salon et ne comprirent pas l'origine d'un tel phénomène. Michael Allerdyce en conclut qu'il devait y avoir une substance bizarre dans les bougies que sa femme achetait, et elle fut priée d'enlever "tous ces machins avant que la baraque n'explose" (fin de citation). Quant à John, l'événement l'avait secoué lui aussi, et ce n'est que des jours plus tard qu'il comprit qu'il en était à l'origine. Lorsque le phénomène se reproduit à nouveau accidentellement, de façon plus modérée cette fois, John commença à avoir peur. Pourquoi arrivait-il à faire une chose pareille ? Etait-il l'un de ces monstres dont parlaient les médias ? Et si oui, que devait-il faire ? Au bout d'un certain temps, il osa "tester" son pouvoir. En rentrant de l'école, il s'acheta un briquet et essaya de reproduire le phénomène. Il constata alors que les flammes qu'il contrôlait ne le brûlaient pas (dans le cas contraire il aurait eu les cheveux ou les sourcils roussis à de nombreuses reprises). Fort de cette impression, il commença à prendre confiance en lui et s'en amusa même. Contrôler le feu, c'était dément ! Oui, mais ça n'était pas très utile. Voilà donc où se situait le problème. Il était un mutant, et ce n'était pas si horrible qu'il l'avait imaginé. Il n'en avait parlé à personne, donc il ne risquait rien. Mais que faisait-il de son pouvoir ?
L'ARRIVÉE DE CHARLES XAVIER
Un jour en rentrant chez lui (tard comme à son habitude) il tomba nez à nez avec une bande de jeunes qui l'avait provoquée deux jours plus tôt (à moins que ce ne soit lui qui ait lancé les hostilités, mais dans l'immédiat il ne s'en souvenait pas). Bref, les cinq jeunes le menacèrent et John, sentant venir la bagarre, sortit son briquet comme une évidence. Évidemment, les autres se moquèrent de lui. Que comptait-il faire avec ? Se griller une cigarette ? Lorsque la flamme atteignit cinq mètres en revanche, ils ne rirent plus. John les vit détaler devant lui en hurlant, et songea à deux choses. Premièrement, son pouvoir était dangereux. Deuxièmement, il se sentait particulièrement puissant. Et il aimait ça.
C'est peu après cet événement que débarqua chez les Allerdyce un homme du nom de Charles Xavier. Sentant l'ambiance électrique qui régnait à la maison lorsque le père et le fils étaient mis dans la même pièce, il demanda à parler seul à seul avec John. Il lui expliqua alors qu'il avait fondé une école pour les gens spécialement comme lui, et qu'il lui offrait la possibilité d'étudier en compagnie d'autres jeunes mutants, et de l'aider à contrôler son "don". La première option n'emballait pas tellement John ; il en avait déjà assez des études. Mais la seconde lui plaisait. Il était rassurant de savoir qu'il pouvait apprendre à maîtriser son pouvoir. De plus, se barrer de chez lui était, selon ses propres termes, son plus grand rêve depuis qu'il avait treize ans. En accord avec John, le professeur Xavier raconta à ses parents que son fils était admis dans une école pour jeunes "difficiles" (l'hypothèse de l'école pour surdoués n'étant évidemment pas crédible dans le cas du garçon). Plus que content de se débarrasser de son fils, le père accepta. La mère quant à elle espéra que cela aiderait son fils, tout en se sentant soulagée de ne plus avoir à endurer des disputes tous les soirs. C'est ainsi que John s'embarqua pour les États-Unis, son briquet dans la poche.
L'INSTITUT
Comme dans toutes les écoles qu'il avait intégrées, John n'était pas un élève facile à l'Institut Charles Xavier. Il suivait moyennement les cours, surtout les plus barbants, et profitait de chaque occasion pour se faire remarquer, histoire que tout le monde sache quel pouvoir il avait. Il commençait sérieusement à en être fier, se sentant presque au-dessus de autres (du moins ceux qui avaient un pouvoir inutile à ses yeux). Il se lia d'amitié avec un certain Bobby Drake, mutant au pouvoir opposé au sien, à savoir le contrôle de la glace. La seule chose qui le mettait au-dessus de lui aux yeux de John, c'était qu'il puisse créer la glace. Ne pas pouvoir créer de feu l'agaçait, mais il contrebalançait ce handicap en ne se séparant jamais de son briquet, désormais fétiche. Rapidement donc, John s'imposa comme un élève rebelle, et comme un camarade sympa, le genre à toujours lancer un défi ou un commentaire. Néanmoins, il s'entendait avec à peu près tout le monde, et cela lui convenait.

L'ATTAQUE DE L'INSTITUT
John menait une vie tranquille à l'Institut, mais de loin pas aussi banale que celle qu'il avait à Sydney. Son quotidien fut chamboulé par une attaque de l'école, de nuit. Réveillé en plein sommeil par les hurlements suraigus d'une élève, il comprit bien vite, comme les autres, qu'il y avait un problème. Il sauta au bas de son lit, attrapa son briquet et sortit en trombe de sa chambre, suivant le flux des élèves qui s'échappaient. Interpellé par Bobby, qui cherchait Malicia il le rejoignit. Colossus les mena à un passage qu'ils traversèrent en compagnie de Logan, avant que ce dernier ne rebrousse chemin et que Malicia les supplie d'aller à son aide. John refusa (chacun ses problèmes) mais Bobby accepta évidemment (il était capable de n'importe quoi pour Malicia). John, peu emballé à l'idée de parcourir le souterrain tout seul, fut donc forcé de les attendre. Ensuite, ils filèrent à bord d'une voiture que Logan emprunta de bon cœur au Cyclope, et s'en allèrent à Boston, chez les parents d'Iceberg. En attendant leur arrivée, John se promena dans les couloirs de la maison, constatant que son meilleur ami avait bénéficié d'une enfance plutôt tranquille, et d'une famille aimante, ce qui lui arracha une pointe de regret. Par la suite, les parents et le frère de Bobby débarquèrent, et le jeune homme assista d'un œil amusé à la révélation de leur fils : "Je suis un mutant". La réaction des parents était plutôt prévisible, selon John. Mais le pire fut celle du frangin. Lorsque les policiers débarquèrent, les mutants comprirent qui les avait appelés. Lorsque Wolverine reçut une balle en pleine tête, John sentit monter en lui la colère et la haine qu'il avait éprouvée lorsque ses pouvoirs s'étaient manifestés pour la première fois. Alors que ses camarades se couchaient docilement au sol, John alluma son briquet, et projeta des flammes sur les policiers, leurs voitures ainsi que celles des renforts. Les mutants étaient une menace ? Le danger venait plutôt de ces humains stupides, qui ne comprenaient rien, et ne leur laissaient même pas l'occasion de s'expliquer. Eh bien tant pis pour eux ! Ils n'avaient que ce qu'ils méritaient. Il ne s'était jamais senti aussi puissant, et le fait d'apprécier ce pouvoir, cette supériorité sur les autres, ne l'effrayait même pas. Malheureusement pour lui la sensation fut de courte durée, car Malicia employa son pouvoir afin de faire disparaître les flammes. Légèrement hébété suite à l'absorption de son énergie, John suivit les autres sans dire un mot et monta à bord du X-Jet. Personne n'aborda le sujet de sa petite "démonstration", mais il était clair que son attitude n'était pas bien vue. John ne parla pas beaucoup durant le trajet, bien que conscient qu'il aurait pu tuer les policiers. Il n'en éprouvait pas de regret ; selon lui ils étaient les seuls responsables. Mais évidemment, personne parmi ses compagnons n'était prêt à accepter cela, raison pour laquelle il préférait ne pas en parler.
MAGNETO DÉBARQUE
L'arrivée de Magnéto dans la petite équipe changea la vie de l'adolescent. De John Allerdyce, élève de Xavier, il passa à Pyro, au service de la Confrérie. Ce dernier lui dit ce qu'il voulait entendre, à savoir que son pouvoir faisait de lui un être exceptionnel. Lorsque les X-Men regagnent le X-Jet, Pyro rejoint Magnéto et Mystique et part avec eux. Lorsque Mystique se fera attraper par le gouvernement, puis recevra accidentellement le sérum qui était destiné à Magnéto (en tentant de le sauver) Pyro devient le bras-droit de Magnéto. Un peu pris au dépourvu par la réaction du chef de la Confrérie (il rejette Mystique une fois qu'elle est redevenue humaine, malgré tout ce qu'elle a fait pour lui), Pyro ne rentre pas moins dans son rôle, protestant ouvertement contre l'arrivée de Jean Grey dans l'équipe, après la mort du professeur Xavier.
L'AFFRONTEMENT FINAL
Pour Pyro, le sérum qui « soignerait » les mutants ne serait qu’une arme de plus contre eux. C’est pour cela qu’il soutient Magnéto ; il pense que la Confrérie peut protéger les mutants de ce sérum. Lorsque l'affrontement final survient enfin, le jeune homme est pressé de se battre ; néanmoins Magnéto lui explique qu'on envoie toujours les "pions" en premier. Il devra donc patienter avant de se retrouver face à son ancien meilleur ami, Iceberg. Il perd connaissance avant la fin de l’attaque mais se retrouve épargné par le Phénix. Il se réveille peu avant l’arrivée des autorités et parvient à s’enfuir. Plus tard, lorsque Magnéto retrouve ses pouvoirs, Pyro est parmi les premiers à le rejoindre. Néanmoins il découvre que Mystique est à nouveau de la partie, ce qui le contrarie un peu… Cela remet effectivement en cause sa place de bras-droit, qu’il avait conservée au départ de la mutante…

Pyro est un jeune homme impulsif, qui n’a pas de mal à se montrer facilement violent, sur un simple coup de tête par exemple. Il aime se sentir plus fort que les autres et faire étalage de ses pouvoirs, de sorte que les utiliser devant en public, devant des humains, ne le gêne pas le moins du monde… bien au contraire. Il s'est laissé influencer par Magnéto, qui lui a transmis son mépris de la race humaine ; Pyro les trouve souvent ridicules, tout juste bons à avoir peur des mutants. Cependant on ne peut pas dire qu'il les hait. S'il s'en prend à eux, c'est surtout pour plaire à Magnéto, qui a été le seul à reconnaître son talent et à lui parler comme s'il valait cent fois mieux que les autres. Besoin de reconnaissance ? Forcément.
Depuis son adolescence, il a du mal à respecter le règlement et toute forme d’autorité, comme il le démontrait si bien à l’Institut Xavier en bravant les interdits. Mais envers Magnéto, il se montre fidèle et dévoué. Il est la seule personne qu’il respecte un tant soit peu, raison pour laquelle il obéit à ses ordres… la plupart du temps sans poser de questions. Cela fait de lui un bon élément pour la Confrérie, seulement sa susceptibilité et son impulsivité le rendent parfois imprévisible. Sa plus grande faiblesse est de se croire supérieur à tout le monde (en-dehors de Magnéto bien sûr). Bien que ce dernier lui apprenne à réfléchir avant d’agir, Pyro a tendance à foncer tête baissée dans un combat. Bien sûr, il peut se montrer réfléchi, mais uniquement lorsqu’il ne se sent pas atteint dans son amour-propre… ce qui arrive très souvent lorsqu’il se retrouve face aux X-Men.
Souvent hautain ou moqueur, il lui arrive tout de même de se montrer sympathique envers ses "collègues" de la Confrérie. Il reste tout de même un bon camarade, loyal envers les siens et capable de plaisanter avec eux. Envers les X-Men et ses anciens camarades de l'Institut, ses sentiments sont mêlés. Il se sent parfois nostalgique de cette époque, ce qui l'agace profondément. de ce fait, il a tendance à refouler ce genre de sentiments, préférant mettre en avant le fait qu'ils sont les ennemis de la Confrérie...

Pyro mesure 1m78, ce qui est une taille raisonnable même si, physiquement, on ne peut pas dire qu’il soit très impressionnant. S’il ne se promenait pas d’une démarche assurée (voire provocante selon les cas) on ne se douterait absolument pas qu’il puisse être dangereux. Pyro en est conscient et il aime bien en jouer. Il adore voir les réactions de ses ennemis lorsqu’il fait mumuse avec le feu car, comme dit précédemment, il aime se sentir puissant.
Il porte des vêtements dans lesquels il se sent à l’aise ; pas question pour lui d’enfiler un costume à la X-Men (une raison de plus pour se moquer d’eux, d’ailleurs). Il porte souvent un blouson en cuir ou, s’il a son lance-flammes sur lui, une veste plus large, voire un manteau, afin de cacher son arme. Il a des yeux marrons, ses cheveux châtains sont parfois enduits de gel, en bref un physique pas particulièrement extraordinaire, duquel on se souvient surtout si on a affaire à ses pouvoirs.